Les troupes algériennes défileront bien sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2014

[...] ... Ce quatorze juillet, l’armée algérienne défilera sur les Champs-Élysées avec nos soldats au grand mécontentement des Français, oubliant le 5 juillet 1962 à Oran, jour de la Saint Antoine.

Alors que le « cessez-le-feu » était en vigueur depuis trois mois, une chasse aux Blancs était organisée ce jour là et les malheureux qui n’avaient pas encore eu le temps de quitter les lieux furent égorgés, tués au revolver ou à la mitraillette.

Dans les restaurants, les magasins, les appartements, de pauvres gens furent assassinés avec cruauté, leurs yeux furent arrachés, leurs membres coupés.

On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents.
La tuerie dura près de six heures.

Dix huit mille soldats français, stationnés à Oran, ayant reçu l’ordre de l’infâme général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, laissèrent assassiner nos ressortissants.

À 17 heures, les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles… 3 000 morts et disparus ?

Nul ne sait le bilan exact de cette Saint-Barthélemy.

Aujourd’hui, la France saigne par de nouveaux actes de barbarie, ravage flagrant de la société multiculturelle qui nous est imposée : femmes policières assassinées à Collobrières, institutrice poignardée a Albi, jeune militaire poignardé a Gap, enfants exécutés devant leur école a Toulouse…

Cette France multi-culturelle qui nous est désormais imposée nous a habitués aux règlements de compte à la Kalachnikov, aux viols en plein jour, aux voitures qui brûlent, aux agressions à répétition.

Désormais dans notre capitale, dans certains quartiers déclarés zones de non-droit, les européens de souche sont minoritaires.

Un policier confiait récemment qu’un contrôle sur une bagarre au couteau s’est terminé en révolte de rue et que les policiers ont dû dégoupiller une grenade de désencerclement afin de pouvoir rejoindre entiers leur voiture qui était garée à 30 mètres.

Témoignage à peine croyable, le commissariat du quartier de la Goutte d’ Or, selon le quotidien « Le Parisien », précise qu’il a dû diffuser plusieurs fois, au micro son appel à toutes les unités.
Cinquante deux ans plus tard, l’équipe algérienne de football a failli rencontrer l’équipe de France. Heureusement ou malheureusement, la sélection allemande a eu raison d’eux.

Il n’en reste pas moins que chacun aura pu voir les événements se déroulant dans nos villes lors des matchs impliquant l’équipe d’Algérie, dont les supporteurs, tous nés en France, ont manifesté leur joie en brûlant des voitures et hurlé « la France est à nous », « ici c’est l’Algérie », etc…

Au chaos social s’ajoute désormais le chaos ethnique : doit-on prédire à la France un destin similaire au Liban ou à l’ex-Yougoslavie avec des années de guerre civile ?

Saint Antoine priez pour nous ! (Sources : Blog Ma France - 09. 07. 2014) ... [...]

[...] ... Lettre ouverte à Monsieur François Hollande

Président de la République française

Monsieur le Président,

Le juste combat du Dr Georges Hollande et du Lieutenant-colonel Jacques Royal, qui sont toujours restés fidèles aux Français d’Algérie, est-il décidément voué à l’oubli ?

De nombreuses associations et organisations patriotiques, d’anciens combattants, de Harkis et de rapatriés ont protesté contre la présence prévue à Paris, au défilé du 14 juillet, de militaires algériens et du drapeau du FLN.

Un parti politique, un seul à ce jour mais qui, vous le savez, compte de plus en plus, a su dire « Non au défilé des troupes algériennes »!

Mon sentiment de citoyen et d’électeur est que tant que les autorités algériennes (et le parti FLN qui seul tient véritablement le pays depuis 1962)  n’exprimeront aucun remord ni la moindre compassion envers les victimes françaises, ce serait une très grave erreur politique que de persister à s’incliner devant l’ attitude arrogante des pires nationalistes algériens.

Le conflit des années 1950 et 1960 a profondément marqué notre mémoire collective et notre société perçoit de plus en plus les problèmes non résolus de l’époque (tel celui de la prétendue bi-nationalité franco-algérienne).

Permettez-moi de vous faire savoir que mes pensées vont aujourd’hui à deux patriotes français qui ne vous sont pas inconnus puisqu’il s’agit des grands-pères de vos enfants : le Docteur Georges Hollande et le Lieutenant-colonel Jacques Royal.

Tous deux ont ardemment milité pour l’Algérie française et ont été profondément traumatisés par l’abandon et le massacre des Harkis (toujours non reconnus officiellement par la République française malgré les engagements solennels des candidats Sarkozy et Hollande) et par, entre autres faits, les tragiques événements du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, et du 5 juillet 1962 à Oran, dont pâtirent de nombreux Pieds-Noirs.

Sur la « Toile », on lit généralement qu’ils étaient « d’extrême droite », excuse trop commode pour essayer d’occulter l’existence d’une profonde injustice de l’histoire de France.

MM. Hollande père et Royal père sont pour moi des honnêtes hommes, clairvoyants et courageux, bien éloignés des palinodies d’un tristement célèbre Jean-Paul Sartre, pour ne citer qu’un seul cuistre de l’époque !

Monsieur le Président, n’engagez pas davantage la France sur la voie de la repentance et de l’humiliation. Elle ne s’en remettrait que très péniblement.

Jean-Michel Weissgerber

Président d’honneur d’une association  de musulmans rapatriés d’Algérie et correspondant de Sos outre-mer pour les Harkis (Sources : Riposte Laïque - 12 juillet 2014) ... [...]