Résistance & Reconquête
Résistance & Reconquête
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Un fils en prison, l'autre en Syrie

Aller en bas

Un fils en prison, l'autre en Syrie Empty Un fils en prison, l'autre en Syrie

Message par Guzmán El Bueno Sam 12 Juil - 16:14

[...] ... Abderrazak Cherif a vu partir ses deux fils pour le djihad en Syrie. Pour les retrouver, ce père de famille niçois s'est rendu fin juin à la frontière turco-syrienne. Là-bas, il a réussi à convaincre son cadet, tout juste 17 ans, de revenir avec lui en France. Ils n'auront pas profité de leurs retrouvailles bien longtemps: le jeune homme a été arrêté dès son arrivée. Il a ensuite été mis en examen et en détention pour homicide volontaire, le samedi 28 juin. Histoire d'une famille meurtrie.

Les deux frères Cherif sont partis du domicile familial la nuit du 23 au 24 novembre 2013, vers minuit. Les parents ne voient rien venir: sur le moment, ils les croient en boîte de nuit. Ils trouveront en fait une lettre d'adieu "bouleversante" deux jours plus tard. Une fois sur place, les jeunes hommes atterrissent dans un groupe du Front al-Nosra. Via Facebook, ils racontent leur vie sur place et donnent, ponctuellement, des nouvelles.

Privés de leurs deux fils pendant sept mois, le couple Cherif ne perd pas espoir. Ils gardent contact sur Internet, les supplient de rentrer. Fin juin, Abderrazak part en Turquie, à la frontière syrienne. Son plus jeune fils déserte au coeur de la nuit, passe la frontière en courant, et le retrouve. Dès le lendemain, ils prennent l'avion pour Nice tous les deux.
"Il sort traumatisé de Syrie"

Le retour à la réalité est brutal. "En arrivant à l'aéroport de Nice, on m'a dit qu'il y avait une fiche sur mon fils et qu'il fallait l'arrêter", raconte le père, amer, à RFI. "C'est normal qu'on l'interroge pour avoir des informations comme les raisons de son départ, ceux qui l'ont aidé à partir, mais de là à l'enfermer en prison, je ne comprends pas", souffle-t-il.

"Cela fait plusieurs semaines que le père était en relation avec la DGSI, explique à L'Express Martin Pradel, avocat de la famille. Ils l'ont incité à pousser son fils à rentrer, ce que ce dernier a accepté. Ce qu'on ne lui a pas dit, c'est qu'il serait arrêté..." Aujourd'hui, Abderrazak Cherif considère qu'il a été manipulé. "On a un gamin qui sort traumatisé de Syrie. Il avait appelé au secours. Il a réussi à revenir", raconte-t-il à RFI.

Comme tous ceux qui rentrent, semaine après semaine, du front Syrien, le jeune Cherif est accusé de terrorisme. Pire, un contact Facebook rapporte qu'il aurait commis un meurtre. L'intéressé conteste et affirme n'avoir jamais rencontré physiquement cette relation, mais la justice s'intéresse de près à ces accusations.
Accusé par un ami Facebook

"Ce qui me choque, c'est qu'il n'y a qu'une addition de présomptions, s'agace Martin Pradel. On perd la raison, la personne qui l'accuse ne dit ni où, ni quand ces faits se seraient produits, ni qui est la victime. Les autorités doivent enquêter et chercher à protéger les citoyens français, c'est leur rôle. Mais on parle de justice, il faut juger des actes qui ont été commis sans faire de procès d'intention."

Reste à savoir si l'adolescent de 17 ans est si tendre que sa famille voudrait le croire. Son Facebook comportait, jusqu'à son retour, de nombreuses photos et déclarations guerrières (la plupart ont été retirées ces derniers jours). Un jeune homme, qui souhaite rester anonyme, nous confie également avoir reçu des messages de ce dernier pour le pousser à le rejoindre au front.

Cet activisme en ligne n'indique-t-il pas un profil dangereux? "Il ne faut pas croire tout ce qu'ils affichent sur Internet, rétorque l'avocat. Il y a une grande part de contrainte dans cette mise en scène: là-bas, on leur demande de sourire et de poser avec des armes, mais ce n'est pas la réalité." C'est d'ailleurs, selon lui, en grande partie via le réseau social que les fils Cherif auraient rejoint des réseaux djihadistes.

Le juriste s'inquiète du message envoyé par les autorités aux Français qui se trouvent encore sur le sol syrien. Cette politique les conduit, selon lui, à faire le choix d'y rester et de se radicaliser encore. Foutu pour foutu...

"Ils ne comptent pas rentrer, car ils savent ce qui les attend", confiait d'ailleurs, inquiète, la mère des deux enfants Cherif à L'Express début juin. Cette dernière racontait un véritable calvaire, la peur d'une "très mauvaise nouvelle", l'angoisse quand elle ne reçoit aucun signe de vie pendant plusieurs jours...

Le plus jeune a finalement accepté de rentrer. L'aîné acceptera-t-il de faire de même, sachant les épreuves qu'il faudrait traverser avant d'essayer de retrouver une vie normale? "Tu as le droit de m'en vouloir, mais pour moi il fallait que j'aide mon fils mineur. Je suis entre le marteau et l'enclume", lui écrivait son père il y a quelques jours.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-fils-en-prison-l-autre-en-syrie-la-famille-cherif-brisee-par-le-djihad_1556482.html#sFWi7zCj8Omq63ee.99 (Sources : L'Express - 3 juillet 2014) ... [...]

On peut s'étonner ... Ces parents n'ont-ils pas élevé leurs fils dans "une religion de paix" ? ...  Ange Moqueur 
Guzmán El Bueno
Guzmán El Bueno
Admin

Messages : 163
Date d'inscription : 28/06/2014
Age : 64
Localisation : En pleine révolte

https://resistanceetreconque.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum